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mercredi 18 juin 2014

Le caïd de la 5ème circonscription de Nador séquestre et massacre un activiste social

Une image graphique utilisée par notre confrère "Goud".
Une image graphique utilisée par notre confrère « Goud ».
Notre confrère de Casablanca, Goud, rapporte qu’un jeune citoyen de Nador du nom d’Abarkane Naâmane, activiste social de son état, a déposé une plainte pour « séquestration et torture » auprès du procureur général auprès de la cour d’appel de cette grande ville du nord du Maroc contre le caïd de la 5ème circonscription urbaine de Nador.
Un document publié par notre confrère "Goud.
Un document publié par notre confrère « Goud.
M. Naâmane affirme qu’il a été séquestré durant 5 heures et littéralement massacré par ce fonctionnaire du ministère de l’intérieur, comme le signale notre confrère Goud, après une conversation un peu tendue. Le caïd aurait, après la violente agression, tenté d’inverser les rôles et de se présenter comme « victime ».
Ce qui serait difficile à avaler. Dans le certificat médical délivré à la victime par le médecin des urgences de l’hôpital Hassani de Nador, il est fait état de « contusion du cuir chevelu », de « contusion cervicale avec écorchure », et de « choc émotionnel … ». L’état de la victime nécessitant un ITT (Incapacité temporaire totale) de 20 jours.
Le certificat médical d'Aberkane Naâmane publié par "Goud".
Le certificat médical d’Aberkane Naâmane publié par « Goud ».
Pour le moment, le ministre de l’injustice et du peu de libertés, l’islamiste du PJD El Mostafa Ramid, si prompt à répondre aux détracteurs du régime, préfère se taire (il enverra, quand on lui sifflera de Touarga, envoyer une énième équipe de la Brigade nationale de police judiciaire, BNPJ, pour noyer le poisson).
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, g’ma Mohamed Hassad, est également aux abonnés absents. Il attend sûrement des instructions du Palais.
Quant au Centre national des droits de l’homme (CNDH), la boutique droitlhommiste du Makhzen, ni son président Driss El Yazami, ni son secrétaire général, Mohamed Sebbar, ne disent mot de l’affaire.
Même chose pour la MAP, l’agence de presse officielle, qui préfère dénoncer les agressions en …Irak.
Pourtant, le certificat médical de ce citoyen est explicite.
Dans le passé, quand se produisait ce genre de massacre, les bonnes âmes mettaient tout sur le dos de Driss Basri, ministre d’Etat à l’Intérieur et exécuteur des basses oeuvres du défunt tyran Hassan II. Mais Basri n’est plus ministre de l’Intérieur depuis presque 15 ans, depuis l’avénement de la Nouvelle ère

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